• La thérapie, ça sert à ne plus se sentir isolé, à être écouté et entendu, à être accueilli avec ce qui est là, aujourd’hui.
• La thérapie, ça sert à remettre du sens là où il n’y en avait plus, et à retrouver « le bon sens », quand on l’a perdu.
• La thérapie, c’est prendre le risque de changer, sans craindre le changement, cet inconnu qui nous fait si peur.
• La thérapie, c’est redonner sa place à notre part de responsabilité dans ce que nous vivons, et dans les schémas que nous reproduisons,
•  La thérapie, c’est retrouver sa liberté en redevenant acteur de sa vie. C’est sortir de son statut de victime.
• La thérapie, c’est apprendre à se confronter et à sa honte,  poison qui paralyse et  finit par vous enlever toute confiance et estime de soi . La honte  perturbe l’image de soi, nous rend impuissant à exprimer nos propres pensées, et nous enferme dans notre solitude.

La thérapie ne recherche pas la guérison, mais la naissance et le maintien d’un bien-être harmonieux, où corps et esprit seront en résonnance.

La Gestalt thérapie est la rencontre entre 2 personnes, un thérapeute et un patient qui vont donner  « forme » à une histoire, l’organiser et la construire.

Votre histoire, c'est un peu comme un puzzle dont les pièces sont dispersées dans le temps et l’espace. Au fur et à mesure des séances, nous les réajustons ensemble les unes aux autres, pour donner naissance à une nouvelles forme,  une nouvelle histoire, grâce à laquelle nous découvrions une nouvelle manière de vivre .

Pour cela, le thérapeute va se centrer sur son patient,  ses émotions, son corps, mais va rester aussi centrer sur lui même, attentif à ce qu’il ressent personnellement, face à son patient. Ce ressenti, partagé ensemble, va permettre d’éclairer la situation, et de lui donner une autre coloration, un autre sens .

Le thérapeute est actif, mais non directif.  Il est là pour permettre et favoriser le travail, en accompagnant  le patient sur le chemin que celui-ci  aura choisi et qu’il souhaitera revisiter à la lumière de ses émotions.

Le patient lui, ne doit pas chercher à « comprendre » avec sa tête, mais essaie de rester en contact avec son corps,  son ressenti et ses émotions. Ainsi peut-il trouver de nouvelles  pistes  pour expérimenter de nouveaux possibles.